A quel âge le faire partir ?
Comment le motiver ?
Comment choisir la bonne colo pour son enfant ?
Comment bien vivre la séparation ?

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Riche en activités et en rencontres, les "camps de vacances" aident  nos enfants à devenir plus grands ! Toutefois, et surtout s’il s’agit d’une première séparation avec ses « bases », et donc ses repères, il convient de bien choisir le lieu et la durée, et que papa et maman  préparent à l’avance ce saut dans l’inconnu. Le « camp de vacances » peut être à vocation sportive, musicale… Il peut faire découvrir les sciences, la magie, la ferme, le cirque, il peut révéler des talents, les découvertes en poneys clubs précédent souvent les concours hippiques  … ! Il existe mille et une formules de séjour pour les jeunes. Le choix de la bonne « carotte » aidera beaucoup à la séparation.

A quel âge le faire partir ? Dès l’âge de trois ou quatre ans, il est possible d’envoyer son enfant dans une  « colo » Unosel. Tout dépend de la maturité de votre enfant et bien sur de la vôtre en tant que parents. Il arrive à un âge où savoir se séparer est nécessaire. Il est maintenant capable de garder en lui votre présence et de pouvoir s’éloigner de vous quelques semaines. L’expérience de séparations antérieures, quand il partait chez ses grands-parents, en séjour chez ses cousins ou en week-end chez un copain, rend aujourd’hui possible cette étape de la « colo ». Il doit apprendre à découvrir qu’ailleurs, il y a d’autres modes de fonctionnement. Les centres de vacances sont un véritable lieu d’apprentissage pour les enfants. Il y a des choses possibles et d’autres pas ; parfois, les règles sont très différentes de celles de la maison. C’est aussi l’endroit des petits tracas que l’enfant doit apprendre à surmonter seul comme la proximité du groupe, la peur du noir, l’agressivité d’autres petits camarades ou l’éloignement des parents. Mais partir en colonie, c’est avant tout apprendre à vivre en société, trouver sa place au sein du groupe, faire de nouvelles expériences et surtout découvrir son espace de liberté. Le choix des parents se porte très souvent sur un départ à l’âge de 6 ans. C’est aussi à cet âge que l’école emmène très souvent nos petits en classe de neige ou en classe verte… Partir une première fois seul va lui permettre de jouer les « habitués » avec ses petits camarades et le rendra encore plus apte à aimer les séjours organisés par l’école. 

Comment le motiver ? Comme pour le linguistique, la règle numéro un  est de  ne jamais inscrire son enfant en camps de vacances sans lui en avoir parlé auparavant ! On lui soumet l’idée, puis on le laisse réfléchir quelques jours, même quelques semaines. La décision doit se prendre en famille, après une discussion approfondie et argumentée. Cela permettra aussi à l’enfant de ne pas se sentir « jeté » à la colonie.

Si c’est un non catégorique le plus beau des séjours que vous pourrez lui offrir sera raté. Vous aurez perdu de l’argent et lui aura perdu l’envie des séjours pour quelques années. Devant son refus, essayer de comprendre la raison, cela vous servira l’année suivante à mieux "vendre"  votre projet. Si il est juste un peu angoissé par la séparation, le départ avec un frère, une sœur, son meilleur copain, peut aider à lui faire voir les choses autrement et à profiter pleinement de l’aventure…

Comment choisir la bonne colo pour son « petit » ? Des thèmes de séjours il en existe à l’infini : sports, sciences, musique, dessin, informatique, animaux, far West en France, à l’étranger, sur une semaine 2, 3, voire un mois… C’est sa passion qui va décider le jeune dans son choix et contribuer au succès de son séjour.

Comment bien vivre la séparation ? Souvent, ce départ soulève bien des inquiétudes pour les parents, et notamment pour les mamans. Il n’est pas si aisé d’envisager que désormais, son enfant n’a plus autant besoin de nous. Quand il grandit, qu’il se tourne vers les autres et devient indépendant, c’est quelque part, pour les parents, le début de la séparation, l’envol du nid.

Votre enfant voulait partir en colonie de vacances, il était même enthousiaste, mais à quelques jours du départ, il ne veut plus vous quitter ! A vous les maux de ventre, la perte d’appétit, les troubles du sommeil… Vous avez déjà connu cette situation, l’entrée à la maternelle par exemple… Ne paniquez pas en annulant le séjour, mais rassurez-le : discutez avec lui, montrez-lui que vous serez toujours joignable, faites-le rêver en lui parlant de ces futures découvertes, de ses nouveaux copains… C’est aussi l’impliquer dans la préparation de ses vacances en lui faisant par exemple, chercher géographiquement le lieu, confectionner sa valise… C’est parler avec lui du déroulement du séjour, des activités qu’il va aimer y faire. C’est lui dire que vous êtes heureuse à l’idée qu’il passe de bons moments là-bas, qu’il rencontre de nouveaux copains et qu’il découvre des tas de choses. Il est important que l’enfant sente que ses parents peuvent aussi être heureux de se retrouver à deux. Cela lui enlève une certaine responsabilité, une culpabilité de vous laisser seuls. N’hésitez pas à le rassurer sur l’amour que vous lui portez, ni à lui dire que vous penserez à lui. En revanche, bannissez les « Tu vas me manquer » ou « Je vais m’ennuyer de toi », qui renforceraient sa crainte de vous quitter.

Une fois sur place, restez en contact par écrit de préférence, les coups de téléphone étant souvent trop chargés émotionnellement. Sollicitez l’entourage, grand-mère, tante, amis… pour qu’il reçoive du courrier régulièrement.  

Si les " au revoir " sont des moments déchirants pour les enfants, ils vont l’être aussi pour vous ! Soyez très sobre dans vos effusions au moment du départ. Souhaitez-lui  de bonnes vacances et demandez-lui de vous téléphoner, s’il en a la possibilité, dès son arrivée au camp. Puis tournez les talons… Un coup de fil chaque jour ou une lettre par semaine… à vous de trouver le juste milieu ! Loin de vous, votre enfant doit ni se sentir " oublié ", ni, à l’inverse, trop surveillé. Les organisateurs du séjour prévoient presque toujours un moyen de prendre des nouvelles des enfants sur un répondeur téléphonique, une boîte mail, par web cam…
 
Pour certains enfants, partir loin des parents ne pose aucun problème. Pour d’autres en revanche, partir demande un gros effort d’intégration et aussi d’autonomie. L’intégration se fera rapidement et sans problèmes pour la plupart. Pour d’autres, quelques jours de plus seront nécessaires pour se sentir vraiment bien. La colo est aussi l’occasion pour votre enfant de développer son autonomie et le sens de l’initiative. Quand la colonie est un projet commun, que les parents, dans leur attitude et leurs paroles enthousiastes,  autorisent l’enfant à exister en dehors d’eux, alors elle peut être une merveilleuse école de la vie… A son retour, votre poussin aura très certainement grandi et quelque part, vous aussi !

Avec 70 organismes adhérents et 33 ans d’existence, l’Unosel est la plus importante fédération française d’organisations de séjours éducatifs, linguistiques et d’écoles de langues.   Retrouvez les coordonnées de ces adhérents Unosel sur : http://www.unosel.com/adherents-unosel.php     L’Unosel, en 2010, c’est 60 000 séjours linguistiques individuels, 380 000 participants à des voyages scolaires éducatifs, 60 500 séjours éducatifs enfants, 18 000 participants aux cours de langues en France soit 1 040 000 heures stagiaires.

Les organismes de langues agréés par l’Unosel respectent depuis 2006 la norme européenne « EN 14804, organisateurs de séjours ou stages linguistiques », comme ils ont respecté, depuis 1999, la norme française. Ses exigences précises, contrôlables et contrôlées par les autorités de tutelle, sont un levier puissant et extérieur d’amélioration de la qualité.De plus dés février 2010, ils devront également respecter un « acte d’engagement » qui va encore plus loin que les obligations de la norme.
Ceci concerne également les voyages scolaires et les séjours linguistique adultes, dont les métiers seront également régis par des actes d’engagement spécifiques. Cette recherche de qualité est devenue un des fondamentaux de la politique de l’Unosel et reste un objectif prioritaire. C’est la raison pour laquelle, en janvier 2006, l’Unosel s’est ouverte aux séjours éducatifs pour jeunes et adultes, avec la même volonté de qualité et de contrôle. Un acte d’engagement rassemblant ces organismes a été élaboré.