Comment être motivé : On distingue deux grands types de motivation: la motivation extrinsèque ou externe et la motivation intrinsèque ou interne. Les deux sont indispensables pour se mettre au travail.

Vous avez dit motivé ?

Paroles de parents : « C’est un gros paresseux ! » « il ne pense qu’à jouer » « De toute façon il n’a pas envie, il n’est pas concerné, il s’en fout ! »

Paroles d’enfant : « Motive-toi, motive-toi… je veux bien mais comment je fais moi ? »

On distingue deux grands types de motivation: la motivation extrinsèque ou externe et la motivation intrinsèque ou interne. Les deux sont indispensables pour se mettre au travail.

La motivation extrinsèque est celle qui nous permet d’obtenir une récompense (la note, le petit cadeau, mais aussi la fierté de ses parents, les compliments de l’enseignant, …) C’est aussi celle qui nous valorise aux yeux des autres.

La motivation intrinsèque correspond à notre plaisir de faire les choses : c’est l’intérêt pour la tâche, la satisfaction personnelle, le sentiment de compétence. Le « Yes » de la jubilation d’avoir fait un effort et d’y être arrivé. La motivation intrinsèque est un moteur puissant pour se confronter aux apprentissages, beaucoup plus efficace que la motivation extrinsèque. Même si, bien sûr, il faut que les efforts soient « récompensés » au minimum par le regard des autres et la concrétisation de l’efficacité de nos efforts (la note, la réussite à un examen, le salaire pour les plus grands…).

Alors comment être motivé ? C’est en réussissant que l’on prend du plaisir… à réussir. Alors, il faut y aller par étapes : on commence par un premier objectif, et la satisfaction d’avoir franchi ce premier pallier nous permettra de continuer à avancer. « Tous les grands chemins commencent par un premier pas ».

L‘essentiel pour les parents : le renforcement positif. Toute petite victoire doit être valorisée. Par exemple, votre enfant a eu 6 à son dernier devoir de maths, il a 8, youpi !!! Si vous le félicitez, alors il fera de grands efforts pour atteindre 10 puis continuer à faire grimper ses notes. Si vous lui dites que « décidément, ça ne va pas », il se découragera… encore pire, vous lui dites : « oui c’est bien mais tu aurais quand même pu faire un effort pour avoir plus », il n’entendra que la dernière partie de votre phrase : il vous a encore déçu, il se sent nul…et le stress monte. Plus de chances de le voir se précipiter sur le travail à faire !

Copyright Cogito’Z – Jeanne Siaud-Facchin & Audrey Platania