Certains comportements d’enfants peuvent être révélateurs d’un manque de confiance en soi. En effet, l’enfant qui manque de confiance en lui va mettre en place des mécanismes pour se protéger

 

Paroles de parents : « Il n’a pas confiance en lui, pourtant il a tout pour réussir, je ne comprends pas…»
Paroles d’enfant : « Je suis nul, je n’y arriverai jamais », « C’est trop dur, je ne peux pas le faire… »
Paroles de psy : Le manque de confiance en soi est une constatation à la fois banale et fréquente mais en même temps très pertinente : la confiance en soi est une nécessité pour la réussite des apprentissages !

L’estime de soi  est  le jugement que l’on porte sur soi, la valeur que l’on s’accorde. L’estime de soi se développe d’abord dans le regard des autres : pour avoir confiance en soi, il faut rencontrer des personnes qui ont confiance en nous, en nos capacités à réussir : en premier lieu nos parents.

Certains comportements d’enfants peuvent être révélateurs d’un manque de confiance en soi. En effet, l’enfant qui manque de confiance en lui va mettre en place des mécanismes pour se protéger :

L’enfant isolé : face à sa peur continuelle de ne pas être à la hauteur l’enfant s’efface, tente de se cacher du regard des autres. Ces enfants ont souvent peu d’amis, restent seuls et ont de grandes difficultés à prendre la parole.

L’enfant vantard : il se met sans cesse en avant, il « fait son beau » mais il est en fait tellement fragile ... Lorsqu’on veut se donner une image d’invincible, de supérieur, c’est bien souvent qu’au fond de soi on a une piètre image de soi-même.

L’enfant hérisson : il a tellement peur de ne pas être aimé et d’être rejeté du groupe, qu’il va d’emblée mettre en place des comportements agressifs pour attaquer avant d’être attaqué. L’enfant qui se bagarre tout le temps, qui a sans cesse des problèmes avec les autres nourrit donc lui aussi un sentiment d’infériorité.

L’enfant pitre : il se fait quotidiennement remarquer en classe par les professeurs et par les élèves afin de se sentir exister. Etre celui qui fait rire, qui embête les profs et qui distrait les cours est un moyen de trouver une identité « par défaut », une manière de se sentir valorisé aux yeux des autres et d’être aimé.

Tous ces enfants ont un point commun : être convaincu qu’ils n’arriveront pas à satisfaire les attentes de leurs proches, ce qui entraine des difficultés d’apprentissages parfois très sévères.

Et les parents, comment peuvent-ils intervenir ?
L’attitude parentale répandue est souvent de contrer le manque de confiance en soi de l’enfant par des messages très positifs du type : « Tu as tout pour réussir ». Or ce type de message est paradoxal : l’enfant pense fondamentalement l’inverse et se sent encore plus incapable de satisfaire ses parents et culpabilisé de ne pas correspondre aux attentes. Un équilibre subtil est à trouver : encourager, valoriser, tout en respectant ce que l’enfant pense de lui.  

 

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